Suivi thérapeutique des addictions
Pour surmonter une addiction, il est essentiel de travailler sur deux axes : comprendre son mécanisme et gérer ses émotions, son mental et son corps. J’ai exercé une grande partie de ma carrière d’infirmière dans des unités d’addictologie, en soin, sevrage et post cure. J’y ai découvert les vertus d’une approche humaine et l’efficacité de thérapies naturelles que je propose maintenant au cabinet, notamment dans le suivi de ces conduites addictives.
L’ABC de l’addiction
Lorsque l’on parle d’addiction, on pense bien sûr au trio drogues dures, alcool et tabac. Ce qui est moins connu, c’est que le champ des conduites addictives couvre des substances légales ou non, et des activités. Ainsi, on peut être addict à un ou des produit(s) tels le cannabis, la cocaïne ou des médicaments, mais également aux jeux de hasard ou d’argent, aux jeux vidéo, au smartphone…
L’exercice physique, les achats compulsifs, les troubles alimentaires comme la boulimie ou l’anorexie et même le sexe peuvent être des addictions comportementales.
Concernant les substances, l’engrenage de l’addiction commence avec une consommation fluctuante, mais croissante. Une phase de déni, pendant laquelle l’accoutumance et les premiers signes de manque apparaissent, retarde la prise de conscience. La dépendance physique est en place lorsque la personne addict alterne entre besoin irrépressible de consommer et perte de contrôle. Elle s’expose alors à des risques tant pour sa santé et son équilibre émotionnel que pour sa vie personnelle, professionnelle ou sociale.
L’addiction comportementale présente un schéma fonctionnel similaire, avec un caractère évolutif et des facteurs de risques, mais, la dépendance est psychique.
L’addiction prend sa source dans un ensemble de facteurs individuels ou environnementaux, parmi lesquels :
- la fragilité psychologique,
- l’anxiété,
- le défaut d’estime personnelle,
- les problèmes familiaux,
- le psychotraumatisme,
- la recherche de sensations fortes,
- les amis consommateurs,
- la facilité d’accès au produit…
Le point de départ est souvent une recherche de plaisir ou d’oubli des difficultés. Progressivement, le seuil de tolérance de l’organisme augmente ou les automatismes de consommation s’ancrent dans le quotidien, ce qui plonge le souffrant dans un cercle vicieux de consommation effrénée, malgré les effets négatifs sur lui et son entourage.
Surmonter un trouble addictif
C’est lorsque le bénéfice initial disparaît que l’impact émotionnel devient le plus dur à supporter.
En l’absence de prise en charge spécifique, la plupart des tentatives d’arrêt se soldent par une rechute, car il est difficile de s’en sortir seul.
Le sevrage repose le plus souvent sur un suivi médical et un accompagnement psychologique.
C’est justement dans un service d’addictologie que j’ai pu mesurer les bienfaits de la sophrologie sur le corps et l’esprit.
Aujourd’hui, je l’emploie au cabinet en synergie avec d’autres pratiques : les TCC, Thérapies Cognitivo Comportementales 3e vague (cycles MBCP et MBRP) , la méditation et le massage Amma assis.
Ces thérapies ne modifient pas votre mode de fonctionnement inconscient, mais facilitent la compréhension de votre perception des émotions, des pensées et le pourquoi de l’addiction.
Et c’est là le premier pas pour s’affranchir d’une dépendance : comprendre quel schéma interne, quel mécanisme l’alimente.
Une approche dont vous êtes l’acteur à part entière
Mon expérience professionnelle et mes qualités d’écoute font de mon soutien un guide, cependant, votre implication est indispensable.
Le programme est construit pour vous, avec vous.
Cette stratégie, basée sur les thérapies psychocorporelles et cognitivo comportementales favorise et encourage :
- la connaissance de soi,
- la pleine conscience,
- l’acceptation,
- l’engagement,
- la décontraction,
- un bon équilibre émotionnel,
- la gestion de divers maux, dont les douleurs,
- les ressentis positifs.
Votre équilibre intérieur est le pilier de votre bien-être, le moteur de votre capacité à résister : c’est l’objectif de notre quête commune.
Si vous avez envie de faire le point sur une pratique, je vous propose une écoute active et avisée, sans aucune obligation d’entreprendre un parcours de sevrage.
Le cabinet est lieu neutre où la bienveillance et la déontologie sont de mise. Je vous invite à me contacter pour un bilan personnalisé et à découvrir mes outils thérapeutiques pour patienter !
Soyez doux avec vous-même, faites de votre bien-être et de votre qualité de vie vos priorités.

